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Titre
Prince de Joinville à Albert (29 juillet 1870)
Date
29/07/1870
Lettres Item Type Metadata
Expediteur
François d'Orléans, Prince de Joinville
Destinataire
Albert
Transcription
... (?) le 29 juillet 1870
Je reçois mon cher M Fauvel votre lettre du 28. Je ne peux que vous complimenter sur le désir qui vous anime de prendre part à la grande guerre qui commence. Tous ceux qui se sentent le coeur patriote doivent penser comme vous.
Je ne voudrais en rien influencer votre décision. Réfléchissez y. Consultez votre mère et les amis de votre père restés au service.
Je veux seulement vous dire que je suis convaincu que si vous vous engagez il faut renoncer à reprendre plus tard la carrière chinoise.
Avec la masse de jeunes gens protégés qui s'engagent en ce moment et qui seront plus favorisés que vous, vous n'avez aucune chance de forcer la porte de la carrière militaire. Il vous faudra donc après la guerre ... (?)
Je ne doute pas que vous ... (?)
Réfléchissez y bien.
Et puis si le patriotisme et le gout de la vie d'aventure l'emportent, si votre mère y consent, si vos amis vous le conseillent, alors à la grace de Dieu.
Mille amitiés.
François d'Orléans
(Prince de Joinville)
Je reçois mon cher M Fauvel votre lettre du 28. Je ne peux que vous complimenter sur le désir qui vous anime de prendre part à la grande guerre qui commence. Tous ceux qui se sentent le coeur patriote doivent penser comme vous.
Je ne voudrais en rien influencer votre décision. Réfléchissez y. Consultez votre mère et les amis de votre père restés au service.
Je veux seulement vous dire que je suis convaincu que si vous vous engagez il faut renoncer à reprendre plus tard la carrière chinoise.
Avec la masse de jeunes gens protégés qui s'engagent en ce moment et qui seront plus favorisés que vous, vous n'avez aucune chance de forcer la porte de la carrière militaire. Il vous faudra donc après la guerre ... (?)
Je ne doute pas que vous ... (?)
Réfléchissez y bien.
Et puis si le patriotisme et le gout de la vie d'aventure l'emportent, si votre mère y consent, si vos amis vous le conseillent, alors à la grace de Dieu.
Mille amitiés.
François d'Orléans
(Prince de Joinville)





